Skip links

F.A.Q.

Foire aux questions

Nous évoquons sur cette page toutes les questions que l’on peut se poser lors de l’achat d’une pierre à aiguiser ou d’un rasoir.
Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à nous contacter et nous vous répondrons rapidement.

Les pierres

L’achat d’une pierre à aiguiser dépendra du besoin à effectuer sur l’outil tranchant (rasoirs, couteaux, outils), la question principale est d’évaluer l’état du tranchant dans un premier temps :

– si le tranchant ne coupe pas du tout alors on utilisera une pierre plus abrasive de grit 1000/1500 afin de créer ou sortir le tranchant

– puis il faudra dans un second temps le polir avec une montée
en pierre progressive de grit 3000/6000, 8000/10000.

Il est important lors d’un aiguisage de ne jamais faire de saut en grit trop important. Par exemple, il est proscrit de passer son tranchant sur une pierre de grit 1000 puis de passer directement à une pierre de grit de 8000 ,

Les rayures/griffes d’affûtage de 1000 seront trop profondes et difficiles à éliminer ensuite.

N’oubliez jamais : qu’elles soit diamantées, naturelles ou synthétiques, une bonne pierre est l’assurance d’un bon aiguisage, la sélection de pierres 1STONE a été étudié pour vous proposer les meilleurs gammes de pierres.

Toutes pierres à partir d’un moment nécessite une remise à plat afin de garder une surface toujours opérationnelle et plan. Cette remise à plat est à effectuer et évaluer en fonction de la fréquence d’utilisation.

Pour cela :
1. prendre un crayon de papier ou feutre et dessiner des traits obliques/ croix sur la surface à préparer au surfacage
2. se munir d’une feuille abrasive* à l’eau que l’ont fixera à l’aide de pince sur une surface très dur et plane ( verre, marbre, granit).
3. frotter la partie à rectifier/ préparer de façon circulaire sur la feuille abrasive en ajoutant un peu d’eau sur le papier .
4. la pierre est surfacée au moment ou les croix effectuer  en étape n°1 ont complètement disparu.
5. nettoyer soigneusement la pierre afin d’éliminer les éventuelles résidus d’abrasifs.

* le grain du papier abrasif est à choisir en fonction de l’état et de la préparation à faire sur la pierre, pour un gros travail de surfacage privilégié un papier de grit 180 ou 220 , puis finir sur papier de grit 600 voir 1000 en fonction du grain la pierre. Une pierre de finition aura besoin d’un papier plus fin qu’une pierre plus abrasive.

Info : vous trouverez dans la section ” consommables ” les papiers/ feuilles abrasives à l’eau adéquate à cette opération.

Les pierres naturelles s’utilise principalement à l’eau, il n’y a pas de trempage à effectuer comme sur certaines pierres synthétiques.

La pierre doit être toujours être propre avant utilisation, on veillera à préparer la surface et protéger son plan de travail pour commencer l’aiguisage proprement.

Une fois le plan de travail préparé, on commence par l’analyse du tranchant afin de déterminer la pierre/ le grain à utiliser .
Selon la pierre on pourra effectuer ou non une boue abrasive* sur la pierre, afin de baisser le grain de la pierre avec un travail plus abrasif grâce à la boue.

Après un certain nombre de passes** passes, on observera
le tranchant visuellement et manuellement en testant si le tranchant “mord” ou non.

Si le tranchant “mord” au doigt ou l’ongle alors on peut commencer la dilution progressive avec quelques gouttes d’eau tout en continuant l’aiguisage pour utiliser la plage de grain de la pierre (exemple : grit de 3000/6000) les étapes intermédiaires sont la dilution pour finir sur pierre à l’eau clair uniquement.

* la boue abrasive est un principe de friction d’un bout de pierre équivalent à la pierre afin de faire sortir la particule abrasive de la pierre, on frotte le bout sur la pierre mouillé pour obtenir cette boue. Il est possible également d’utiliser d’autres bouts (nagura) sur pierre de finition afin
d’utiliser une seul pierre dite “pierre support” et de jouer avec des bouts nagura de différents grains, c’est la nagura qui travaillera les différents polissages voulus.

** il n’y à pas de table de loi concernant le nombres de passes à effectuer, cela dépendra de l’état du tranchant, du type d’acier et de la pierre utilisée. Seul l’aspect et l’étude visuelle donne l’indication ainsi que le toucher du tranchant. Il est possible également d’utiliser une loupe ou un microscope afin d’observer le tranchant en détail.

La pierre synthétique à un grain fixe contrairement aux pierres naturelles.
Elle aura besoin généralement d’un trempage dans un bac d’eau durant 10 à 15 minutes afin de se gorger en eau.

Le principe d’utilisation sera le même que sur pierres naturelles, à l’inverse nous n’utiliserons pas de boue abrasive avec un bout mais il est possible d’utiliser une plaque diamantée pour effectuer une boue.

Vous trouverez au besoin dans la section “pierres” des plaques diamantée.

– Protégez au besoin votre surface d’aiguisage : serviettes, chiffons …afin de ne pas tâcher votre surface de travail

– les pierres doivent toujours être propre avant aiguisage et en fin d’aiguisage, nettoyage à l’eau clair pour pierres naturelles et liquide vaisselle et grattoir doux pour pierres synthétique et diamantée (structure de la pierre)

– travaillez de façon minutieuse avec la pierre bien droite et stabiliser afin d’éviter une erreur d’aiguisage, nous avons dans la rubrique “pierres” et “consommables” un support tendeur universelle pour stabiliser la pierre

– ne jamais remiser  ou ranger une pierre encore humide, laissez sécher la pierre naturellement sans source de chaleur trop importante cela peut occasionnée de la casse, des fissures ou de la moisissure pour les contenants

– évitez les changements de température pour vos pierres : passage de chaud à eau froide, cela peut occasionnée également de la casse ou des fissures

– les pierres doivent toujours être bien planes pour une utilisation optimale. Utilisez à cet égard des papiers abrasif à l’eau ou une plaque diamantée puis laver soigneusement les pierres

Les rasoirs

Commençons par le nez

Les rasoirs droits ont différents type de nez, les voici en image.
 

Continuons avec le dos des rasoirs

Les dos font l’objet de quelques variantes dans leur forme que ce soit dans leur longueur ou leur section. Ils peuvent, au même titre que les couteaux, être travaillés, ciselés ; on parle de guillochage.
Certains sont même gravés au nom du jour ; par exemple, dans les semainiers.

L’évidement

Si les premières lames étaient pleines ou pas loin de l’être, la modernisation des techniques de travail et notamment l’apparition des doubles meules à eau ont permis d’évider les lames de plus en plus.
Phénomène de mode ou réelle innovation, chacun y trouve ses avantages et ses inconvénients selon le type de barbe ou de peau.
Une autre façon de décrire l’évidement d’une lame consiste à définir le son produit lors de la coupe ou lors du passage au cuir, on parle de « chantant » voir de « sonnant » pour les lames les plus évidées.

Les évidements sont classiquement décrits comme suit :

L’épaulement

La largeur des lames (en huitième)

La largeur d’une lame de coupe chou s’exprime en huitième de pouce, 1 pouce étant égal à 2,54cm. Pour mesurer cette largeur la méthode est controversée, en effet selon les modèles et les fabricants la mesure semble prise parfois depuis le sommet du dos parfois depuis la partie la plus large du dos autrement dit celle en contact avec le cuir, celle qui définit l’angle de la lame. Voici un tableau de correspondance :

La soie d’une lame

La soie est l’endroit ou l’on retrouve le plus souvent les informations utiles à l’identification d’un rasoir, marque, logo, numéro de modèle, parfois date, nom et/ou adresse du coutelier.
La soie constitue également un bon terrain de jeu pour les couteliers qui ont su avec le temps modifier la forme pour des raisons pratiques (préhension améliorée) ou pour des raisons esthétiques et certainement marketing.

Les chasses

La chasse est la partie où la lame s’introduit pour être protégée. Il en existe autant qu’il existe de rasoir droit ou presque. Les matériaux les plus utilisés sont :

– la corne
– l’os
– l’ivoire
– l’écaille
– la nacre
– le métal

– l’argent
– la celluloïd
– le rhodoïd
– la gutta percha
– la bakélite
– l’ébonite

– le plastique
– le caoutchouc vulcanisé
– le bois
– la résine

Les crochets

Les rivets

Les rivets sont au nombre d’un, deux ou trois selon si la châsse est monobloc, en deux parties collées ou avec un espaceur, et s’il existe ou non un rivet central dénommé « entretoise ».
Les matériaux utilisés pour les rivets les plus courants sont les suivants :
– Laiton
– Argent
– Cuivre

Les espaceurs

L’espaceur comme son nom l’indique va servir à espacer suffisamment les deux parties de la châsse pour que la lame puisse se positionner librement entre elles lorsque le coupe-chou est fermé.
Le plus souvent l’espaceur est une petite pièce indépendante fine, plane ou de section légèrement biseautée, parfois l’espaceur est virtuel créé par un renflement sur chaque partie de la châsse.
Les chasses monobloc sont de facture récente et s’apparentent plus à un travail de style des restaurateurs et créateurs actuels.

Les matériaux le plus souvent utilisés sont :
– la corne
– l’os
– l’ivoire
– le plomb
– l’argent
– le plastique
– la nacre
– le bois pour les productions récentes

Plusieurs solutions pour acquérir votre premier rasoir droit : les sites spécialisés, les petites annonces, les forums autour du rasoir droit (dont le coupe-chou club), les enchères.

Lors de l’achat de votre rasoir droit, deux situations vont se présenter.

1) Votre rasoir droit est neuf acheté en boutique ou en ligne sur des sites spécialisés :
Ils sont hélas très rarement prêts à raser. Avant de pouvoir l’utiliser, il faut le rendre apte au rasage par un passage sur pierres fines ou sur un cuir enduit d’une pâte d’affûtage, suivi d’un passage sur un cuir nu, sans quoi, des risques de s’infliger de graves blessures sont possibles.

En effet, un rasoir droit mal affilé est plus dangereux qu’un rasoir correctement préparé, la plupart des utilisateurs compensant le manque d’affilage par un pression excessive sur le rasoir droit, provoquant ainsi des coupures et autres lésions à la peau.

Il ne faut donc pas hésiter à contacter une personne expérimentée pour parvenir à un bon résultat.

2) Votre rasoir droit est d’occasion et ne rase pas.

Deux solutions sont possibles :
La première est de se mettre en contact avec une personne expérimentée et sachant aiguiser un rasoir.
La deuxième est d’investir dans des pierres durables et préparer votre rasoir droit vous-même.

Dans l’optique ou vous souhaiteriez (et vous avez raison) préparer votre rasoir droit, il faudra donc investir dans des pierres de qualité afin d’éviter les déceptions.
Pour cela un set de pierres est indispensable. Il se compose d’une pierre à grain grossier pour préparer le tranchant et sortir le fil, puis de pierres de plus en fines en grain (ou grit). Enfin, l’usage du cuir est l’outil indispensable à la finition de l’aiguisage mais également avant et après un rasage.

Pour entretenir votre fidèle compagnon de rasage certaines étapes sont fondamentale et obligatoires.

Avant chaque rasage un passage au cuir est le bienvenue afin de préparer les carbures de votre rasoir droit et de les réaligner.
Après rasage il est possible également de repasser sur cuir et éventuellement sur canevas / tissu en lin.

Tous les goûts sont dans la nature en terme de nombre et de fréquence de passages au cuir, certains utilisateurs feront un ratio avant/après : 25 à 50 passes, c’est à vous de définir le rituel qui vous convient selon votre sentiment et votre rasoir droit.

Un mauvais passage au cuir entraînera la perte du tranchant, et devra donc être à nouveau préparer soit sur pâte abrasive fine ou par un réaffutage sur pierres.

L’utilisation du cuir se fait de façon très simple. Pour réaliser ce que l’on appelle communément une passe, il est nécessaire de faire un aller-retour, le rasoir posé à plat sur le cuir, le tranchant de la lame positionné à l’opposé de votre avancement sur le cuir (sinon vous allez entailler votre cuir). 

Si votre cuir ne couvre pas tout le tranchant de la lame, il est nécessaire alors de faire des passes en “X” à savoir qu’en même temps que vous avancez votre rasoir droit sur la longueur du cuir, vous faites  glisser le rasoir également sur la largeur afin que tout le tranchant du rasoir droit, de son talon au nez, est pu toucher le cuir. Si à l’aller on fait ce glissement de gauche à droite, alors au retour on le fait de droite à gauche (d’où le X).